On voit un excellent début de saison. Qu’est-ce qui, selon toi, caractérise le mieux la force collective de l’équipe cette année ?
Raphaël Pascal : « Je pense que la force collective de notre collectif vient de notre insouciance. On ne se pose pas trop de questions, on prend juste beaucoup de plaisir à jouer ensemble et on aime se retrouver sur le terrain dans l’adversité. On joue tous les uns pour les autres et ça porte ses fruits dans ce début de saison.«
Comment le groupe réussit-il à maintenir cet état d’esprit positif, même dans les moments plus difficiles d’un match ?
R.P : « On sait qu’on est capable d’embêter toutes les équipes si on joue à notre niveau, parce qu’on l’a montré en début de saison. On a une grosse confiance en nous, sur notre capacité à jouer en bloc/défense, et donc même quand on est un peu derrière on ne lâche jamais. Cette résilience, c’est un moteur pour ne jamais rien lâcher, même quand c’est difficile. »
Qu’est-ce qui sera déterminant pour continuer sur cette lancée ?
R.P : « Pour continuer sur cette lancée, je pense qu’il faut qu’on continue de travailler forcément, tout passe par là. On a déjà eu droit à notre lot de blessures dans l’équipe donc on espère récupérer tout le monde, et le calendrier va s’alléger un peu, ce qui va nous permettre de se remettre à s’entraîner et se préparer pour les gros matchs qu’on va avoir avant la fin de la phase aller. On sait que ce championnat est très difficile, en témoigne l’homogénéité du classement une fois de plus cette saison. Je pense que personne n’est capable de parier qui descendra ou qui ira en playoffs cette saison. Donc il faudra continuer comme ça à domicile surtout, parce qu’on veut que ce soit très difficile de venir jouer chez nous, et jouer libéré à l’extérieur pour essayer de prendre des points par-ci par-là. »
En tant que capitaine, comment travailles-tu pour que chacun se sente impliqué et important ?
R.P : »En tant que capitaine dans une équipe aussi jeune, j’essaye de donner de la confiance à tout le monde, de rassurer quand il faut et de trouver les bons mots au bon moment pour essayer de tirer le meilleur de chacun des gars, sur le terrain ou en dehors. Parce qu’on voit, avec le rythme qu’on a, que tout le monde est important et tout le monde est amené à rentrer pour nous aider. Et quand on rentre à 18, 19 ou 20 ans, c’est pas toujours simple, donc un petit mot ou un petit regard parfois ça peut aider. En tout cas, moi, dans ma jeunesse, ça m’a aidé. »